(pré-) reconnaissance du bouddhisme

A la suite de la loi du 24 juillet 2008 portant des dispositions diverses, un arrêté royal du 20 novembre 2008 portant réglementation relative à l’octroi de subsides à l’association sans but lucratif « Union bouddhique belge » – « Boeddhistische Unie van België » (M.B. 5 décembre 2008). On lit, dans les considérants, qu’il s’agit  « avant tout d’une étape préparatoire. Il tend à opérer la structuration du Bouddhisme en octroyant à l’Union Bouddhique Belge, d’abord un subside spécifique. Une deuxième étape législative sera donc nécessaire pour consacrer la structure définitive du Bouddhisme sur notre territoire. Un schéma comparable à celui qui a été suivi pour la reconnaissance de la laïcité sera choisi : d’abord, la laïcité a eu droit à une subsidiation via une ASBL par la loi du 23 janvier 1981 dont les modalités relativement aux frais de fonctionnement et de personnel ont été fixées par l’arrêté royal du 8 novembre 1988 et ensuite a eu lieu la reconnaissance même par la loi du 21 juin 2002. C’est ainsi qu’un subside de 150.000 EUR est inscrit dans le projet de loi du budget général du SPF Justice pour l’année 2008. Les sommes nécessaires pour cette structuration sont inscrites annuellement au budget du SPF Justice… ». Considérant qu’en ce qui concerne la structuration du Bouddhisme en Belgique, l’Union Bouddhique Belge, dans sa lettre du 30 septembre 2008, écrit ce qui suit : « En même temps qu’ils optaient pour une reconnaissance dans le cadre des communautés philosophiques non confessionnelles, les bouddhistes de Belgique manifestaient leur intention – à l’instar de la laïcité – de s’organiser territorialement sur base des provinces. La traduction sur le terrain de structures destinées à apporter l’aide morale attendue par nombre de concitoyens reste évidemment à mettre en oeuvre. Cette tâche prioritaire comportera essentiellement deux volets.Il s’agira notamment d’inventorier les groupes existant sur le territoire, de nouer avec ceux-ci des contacts suivis, de préparer les conditions de leur adhésion éventuelle, d’organiser des réunions de concertation sur la manière de mettre en place des structures locales à l’image de ce qui se fait, entre autres, dans la laïcité, et de créer une structure nationale permanente susceptible d’être mandatée pour représenter l’ensemble des bouddhistes auprès des autorités. Concernant l’assistance morale, nous constatons une demande importante de la part de différentes catégories de personnes (particuliers en difficulté existentielle, malades, prisonniers…) en recherche d’une spiritualité non théiste dans les moments importants de leur vie. Répondre à cette demande suppose des centres bien organisés localement, un personnel formé aux différents publics concernés et des lieux pour les accueillir. Ces conditions sont loin d’être remplies aujourd’hui. Nous devrons entre autres définir les critères de reconnaissance des conseillers chargés d’assurer l’assistance morale, mettre en oeuvre la procédure de reconnaissance de ces conseillers et veiller au maintien de la qualité de leurs prestations notamment par l’organisation de formations continuées. Ces initiatives sont destinées à assurer le niveau qualitatif d’une assistance morale offrant des garanties suffisantes aux autorités concernées. » »



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